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Les parcs et jardins
Le patrimoine naturel de la ville de Marseille est unique.
Sur les 10 000 hectares de nature protégée que compte le territoire marseillais, on recense 1 000 hectares d’espaces verts urbains et 9 000 hectares d’espaces naturels situés en périphérie de la ville.
Le patrimoine des espaces verts de la Ville de Marseille recouvre
plus de 700 hectares
: parcs, jardins, espaces verts de voirie, cimetières, squares... Ce patrimoine est en augmentation constante et permet d’offrir aux Marseillais un panel d’aménagements variés et ludiques.
Marseille possède aujourd’hui
58 parcs d’une superficie supérieure à 1 hectare, dont 16 de plus de 5 hectares
: Longchamp, Émile-Duclaux (Pharo), Borély et le Jardin botanique, parc balnéaire du Prado, Pastré, Maison Blanche, Colline Saint-Joseph, 26e Centenaire, Bruyères, Moline, Athéna, Espérance, Font Obscure, Séon, François-Billoux et Montgolfier.
Les parcs Borély, Bagatelle, Pastré, Valmer, Magalone, Maison Blanche, Saint-Cyr, Bruyères, Grand séminaire, François-Billoux et Brégante ont été réalisés sur les anciennes propriétés de grandes familles marseillaises.
Certains parcs ont
un caractère patrimonial
original notamment :
le parc Longchamp avec sa fontaine monumentale et ses fabriques,
le jardin de la colline Puget, le plus ancien jardin public de la ville,
le jardin du Pharo qui abrite le palais construit par Louis Napoléon pour l’impératrice Eugénie,
le parc balnéaire du Prado dont les hectares ont été conquis sur la mer,
ou encore le jardin de Corbières conçu comme un balcon sur la mer.
D’autres, plus récents, sont nés de la volonté municipale de
ménager des "respirations" dans la densité du tissu urbain
:
le parc du 26e Centenaire,
le parc Athéna,
le parc de la Moline
ou celui de la Corniche de Séon…
Ce patrimoine est complété par un maillage d’environ
273 squares et jardins.
Ces espaces sont équipés de
132 aires de jeux
qui proposent une gamme variée de structures ludiques permettant à tous de bénéficier de lieux de détente à proximité de leur domicile.
Ces espaces d’échanges et de rencontres jouent un rôle social important. Ils contribuent aussi à la création de corridors biologiques, qui assurent
l’installation et la pérennisation en zone urbaine d’une faune et d’une flore
essentiels pour notre cadre de vie.
Horaires d'ouverture et fermeture des parcs et jardins
Fermeture à 18h30 à compter du 1er octobre 2021 de tous les parcs (sauf exceptions mentionnées) - (fermeture de la denière porte du parc à 18h30).
CAS PARTICULIERS
Parc Borély
: ouvert toute l'année de
6h à 21h
Jardin du Pharo
: ouvert toute l'année de
7h à 21h
Parcs
Parc balnéaire du Prado (8e), Bonneveine (8e), Corbusier (8e), Henri Fabre (8e), Pastré (8e),Valbarelle (8e), Colline Saint-Joseph (9e), Bruyères (10e), Vieux Moulin (10e), Mirabelle (12e), Athéna (13e), Marie du 13e, La Ravelle (13e), Saint-Théodore (13e), Val Plan (13e), L'Espérance (14e), Font-Obscure (14e), Grand Séminaire (14e), Brégante (15e), Jougarelle (15e), la Calade (15e) , L'Oasis (15e), Varella (15e), Espace Mistral (16e), La Pelouque (16e)
Ouverts toute l'année 24/24h.
À NOTER POUR L'ENSEMBLE DES PARCS ET JARDINS
L'évacuation du public débute 1/2 d'heure avant l'heure de fermeture légale.
Les aires de jeux
sont utilisables mais restent placées sous la responsabilité des parents, qui doivent s'assurer du respect des consignes sanitaires et notamment la distanciation physique.
les pique-niques
sont autorisés dans les parcs publics sous condition du respect de la distanciation sociale, le regroupement ne doit pas être supérieur à 10 personnes.
En cas de circonstances exceptionnelles
, notamment météorologiques, ou pour tout motif d'intérêt général, en particulier pour des raisons de sécurité, l'accès aux parcs et jardins publics peut être interdit partiellement ou en totalité et son évacuation décidée.
La circulation piétonne
est prioritaire dans tous les espaces verts.
L'accès, la circulation et le stationnement de tout véhicule ou engin à moteur
(thermique et/ou électrique), des cycles et de façon générale de tout véhicule susceptible de compromettre la sécurité et la tranquillité des promeneurs sont interdits (sauf dispositions contraires).
Pour des raisons de sécurité,
les barbecues sont interdits
dans les parcs et jardins marseillais.
Peut-on prendre des photos à l'intérieur des parcs et jardins ?
oui, à titre privé
non, si c'est dans un but commercial. Dans ce cas, une autorisation est nécessaire.
Elle doit être demandée au service Images et Médias – "Maison diamantée" – 3 rue de la Prison – 13002 Marseille
Admission des animaux à l'intérieur des parcs et jardins
L’accès des animaux de compagnie est strictement interdit dans les parcs et jardins.
Cependant, l’accès est autorisé dans certains espaces clos ou non clos. Les conditions d’accès sont, dans ce cas, affichées aux entrées des espaces concernés.
Les chiens de 2e catégorie doivent obligatoirement être tenus en laisse et muselés.
Les chiens de 1ère catégorie sont, quant à eux, strictement interdits.
Les chiens de personnes malvoyantes, d’assistance aux personnes en situation de handicap, des services de police et de sauvetage sont autorisés dans tous les espaces verts de la Ville de Marseille.
  • Le Parc Borely

    Ouvert tous les jours de 6h à 21h

    Avenue du Prado, 13008 Marseille

  • La Jardin Botanique

    du mardi au vendredi de 12h à 17h30

    les samedis, dimanches et jours fériés de 10h à 17h30

    551 / 564 avenue du Prado, Avenue du parc Borély, 13008 Marseille

  • Parc Longchamp

    du mardi au vendredi de 12h à 18h30

    les samedis, dimanches et jours fériés de 10h à 18h30

    Boulevard du Jardin zoologique, 13004 Marseille

  • Palais Pastré

    du mardi au vendredi de 12h à 19h30

    les samedis, dimanches et jours fériés de 10h à 19h30

    55 Avenue de Montredon, 13008 Marseille

  • Jardin de Corbières

    ouvert toute l'année 24/7

    Route du Rove, 13016 Marseille

  • Parc du 26ème centenaire

    ouvert toute l'année 24/7

    Rond-point Zino Francescatti, 13010 Marseille

  • Jardin du Pharo

    Du 1er janvier au 31 décembre de 7h à 21h

    Boulevard Charles Livon, 13007 Marseille

  • Jardin du Bois Sacré

    Ouvert toute l'année 24h/7

    Rue du Bois Sacré, 13007 Marseille

  • Jardin de la Colline du Puget

    Ouvert tous les jours de 6h à 18h30

    Rue Abbé D'Assy, 13007 Marseille

Parc Borély : le plus fréquenté des espaces verts marseillais

Le parc Borély qui s'étend sur 18 hectares (dont 1,2 hectares pour le jardin botanique) est le plus fréquenté des espaces verts marseillais.
Il abrite une bastide du XVIIIe siècle, mise en valeur par un jardin "à la française" et un parc paysager du XIXe siècle. Le jardin garde l'empreinte de l'ingénieur et architecte Embry, intervenu sur le site en 1775.
Entre 1860 et 1880, la Ville de Marseille fit appel à Alphand (ingénieur des plantations de la Ville de Paris) pour créer un parc public dans la propriété. Celui-ci confia l'exécution du projet à son collaborateur Barillet-Deschamps.
La juxtaposition ­du parc et du jardin "à la française" confère à Borély un charme supplémentaire. Ses allées sont très prisées des joggers et des promeneurs qui apprécient de flâner entre les massifs de la roseraie ou de découvrir les espèces rares du jardin botanique. Le plan d'eau, son embarcadère, sa buvette et son restaurant complètent les multiples attractions du site. Borély est aussi un paradis pour les enfants doté de deux aires de jeux et de nombreux espaces.
En 1995, la cascade en rocaille du XIXe siècle a été choisie pour servir d'écrin à l’œuvre originale de Jean-Michel Folon "l'Homme aux oiseaux". La même année, un parcours pédagogique de découverte des diverses richesses du parc a été mis en place. La signalétique des végétaux présente les arbres les plus remarquables du parc. L'identification des oiseaux du lac est abordée d'une manière similaire, ainsi que chacun de ses centres d'intérêt (sculptures, monuments, édifices...).
Par ailleurs, la remise en service des jets d'eau permet de retrouver le cachet de l'architecture classique d'antan et l'harmonie de leurs jeux rendent à la partie française sa beauté d'origine.

Jardin botanique : Un peu d'histoire

C’est au XIXe siècle seulement que les jardins botaniques sont devenus des jardins publics d'agrément, alors appelés "Jardins des plantes". Le premier Jardin botanique de Marseille est créé par le Roy René, près de l'abbaye Saint-Victor.
Il abrite une bastide du XVIIIe siècle, mise en valeur par un jardin "à la française" et un parc paysager du XIXe siècle. Le jardin garde l'empreinte de l'ingénieur et architecte Embry, intervenu sur le site en 1775.
En 1802, un second jardin est inauguré dans le quartier des Chartreux, avec pour marraine l'Impératrice Joséphine. Il connaît grâce à son directeur, M. Gouffé-Lacour, une grande renommée. Malheureusement, ce jardin, situé sur l'axe de la voie­ ferrée Marseille-Toulon, disparaît en 1856. En échange, le directeur de la Société des chemins de fer Lyon-Méditerranée propose à la Ville les terrains du parc Borély.
En 1880, le Jardin botanique est déplacé sur l'actuelle roseraie du parc Borely. Les frères Buhler imaginent alors un véritable jardin botanique. Le Dr Heckel, qui supervise la création du parc, le juge vite trop petit et tente d’acquérir la propriété Fournier, voisine du parc. En 1913, la Ville de Marseille achète les terrains pour y installer le nouveau jardin botanique. Il est inauguré en 1918, sur son site actuel.
Aujourd’hui, le Jardin botanique s’étend sur 1,2 hectares et présente environ 3 000 ­espèces végétales différentes, provenant des cinq continents, présentées dans neuf espaces thématiques : jardin japonais, chinois, méditerranéen, de plantes grimpantes, succulentes, médicinales, potager, palmetum et serre d'Afrique du Sud. Véritable " musée du vivant", le jardin botanique offre un véritable parcours de découvertes ludiques, sensorielles, et insolites.
Ce jardin de la biodiversité accueille également, depuis avril 2016, le premier grand hôtel à insectes de la cité phocéenne.

Palais Longchamp : sous le signe de la culture et de la nature

Protégé au titre des monuments historiques, le parc Longchamp s'est constitué au fil du temps, par la stratification des différents projets, imaginés ou réalisés sur le site, depuis le XIXe siècle.
À Marseille, comme dans toute la Provence, la maîtrise de l'eau est restée un problème majeur jusqu'à la construction du canal de Marseille pour alimenter la cité grâce aux eaux de la Durance.
Le 8 Juillet 1847, les eaux arrivent sur le plateau Longchamp, suivant le canal tracé par l'ingénieur des Ponts et Chaussées, Franz Major de Montricher, tran­sformant du même coup, le paysage marseillais
Pour célébrer cet évènement, l'architecte Henri Espérandieu conçoit, en 1862, un projet d'envergure comprenant une fontaine monumentale entourée de deux ailes abritant l'une, le muséum d'Histoire naturelle, l'autre, le musée des Beaux-Arts.
Il conçoit alors un double escalier encerclant la fontaine pour accéder à ses musées, derrière laquelle s'étendent trois jardins.
Le jardin public dit "du plateau", est inauguré en 1869, en même temps que le château d'eau, tandis que le "Jardin de l'Observatoire" est réalisé entre 1863 et 1864.
Sous le jardin du plateau, deux salles superposées sont construites pour recueillir les eaux du canal de Marseille qui s'y décantaient avant d'être redistribuées dans la ville. Ces bassins, élément essentiel du système hydraulique, enterrés et soutenus par une forêt de piliers, seront prochainement réhabilités.
Conçu par Espérandieu comme un écrin au "Palais Longchamp" et réalisé à l'arrière du château d'eau, il a été tracé "à la française", dans l'esprit d'Édouard André. Les larges allées sinueuses mettent en valeur le groupe sculpté représentant la Durance ainsi que la cascade ornée de stalactites célébrant l'arrivée du Canal à Marseille. La transparence du corps central du château d'eau permet une vue perspective de la ville.
Enfin, le Jardin zoologique, ouvert aux Marseillais dès 1854, illustre la passion du second Empire pour l'exotisme et le voyage. Victime de la désaffection du public, le zoo ferme en 1987. Les cages, aujourd'hui désertées, évoquent la grande époque du zoo.
Le Jardin zoologique appartient au courant des jardins "pittoresques" ou "à l'anglaise" intégrant une nature reconstituée et faisant la part belle aux éléments de décor. On peut y observer un kiosque à musique, des fabriques orientalistes restaurées en 2013 (les pavillons de la girafe et de l'éléphant et les cages aux fauves ornées de céramiques turquoises), des éléments de rocaille (la cascade des phoques, la volière et la cage aux ours) et une cabane "rustique", autrefois occupée par des autruches. D'autres cages sont ornées de peintures naïves et comportent des grillages décorés et des maisonnettes en briques.
Sur les trois jardins réalisés, deux seulement sont aujourd'hui ouverts au public : le "Jardin du plateau" et le "Jardin zoologique".

Palais Pastré : Près de 200 ans d'histoire...

Entre la Pointe Rouge et la Grotte Rolland, le parc Pastré s'étend jusqu'aux collines de Marseilleveyre sur 112 hectares dont 100 hectares d'espaces naturels.
Plus connu sous le nom de "campagne Pastré", il est associé, dans la mémoire des Marseillais, à la famille Pastré qui constitua le domaine entre 1836 à 1853.­
Jusqu'à l'arrivée du canal de Marseille, grâce aux efforts constants des propriétaires pour capter l'eau, quelques prés et de rares potagers s'étendent sur la partie basse, ainsi que des vignes, des céréales et des fruitiers (amandiers, figuiers, abricotiers).
La végétation naturelle, outre la garrigue qui couvre les coteaux, est essentiellement constituée de pins d'Alep, de chênes verts, de lauriers-tins et de cette variété de genévrier appelée "Mouven" en provençal. Selon la légende, le plus célèbre spécimen, aujourd'hui disparu, abrita, les amours de Bonaparte et de Désirée Clary.
Avec la "révolution de l'eau", le domaine prend des allures de parc à l'anglaise, décoré de statues et ponctué de petits lacs artificiels sur lesquels on aime canoter au milieu des canards et des cygnes.
Peu à peu, les cultures cèdent la place aux jardins d'agrément et la végétation s'enrichit d'espèces introduites (pins parasols, yuccas, bambous...). On y élève même des autruches !
Parallèlement, trois demeures de prestige sont édifiées entre 1845 et 1865. La plus prestigieuse, le château Pastré, est une élégante construction de briques et de pierres.
Le château Estrangin - dont le style, inspiré des demeures bourgeoises du nord de la France, tranche avec l'élégance et la sensualité chaleureuse du château Pastré - est aujourd'hui occupé par un centre aéré de la mairie du 4e secteur.
Quant au château Sanderval, plus austère, il est resté propriété privée.
Pendant un siècle, le domaine va connaître les fastes de la vie mondaine et culturelle. La comtesse Lily Pastré habitait la "Villa provençale", une magnifique bastide du XVIIIe aujourd'hui réservée à l'hébergement des hôtes de marque et aux réceptions officielles de la mairie.
Pastré devient alors un haut lieu de la vie culturelle et un refuge pour de nombreux artistes pendant la période de l'Occupation.
Entre 1966 et 1987, la Ville de Marseille achète la quasi totalité de la "campagne Pastré", le château Sanderval, la bastide Clary, lim­itrophes du domaine, et la propriété Alvarez de Toledo, enclavée.
À ceux qui savent observer et écouter les récits des pierres, les bastides racontent cent cinquante ans de l'histoire de Marseille, à travers l'évocation des cinq générations de la famille Pastré qui modelèrent le domaine.
La campagne Pastré est aujourd'hui devenue un immense parc public. Ce site est l'un des plus beaux fleurons du patrimoine municipal. Son allée centrale se déroule sur plus de 900 mètres. Deux petits lacs, un canal, des aires et terrains de jeux, des sentiers de randonnées séduisent ses nombreux usagers.

Jardin de Corbières

Situé à l’extrémité Nord de Marseille, en limite de la commune du Rove, le site de Corbière - qui s'étend sur 2,1 hectares - occupe une position privilégiée. Abrité du mistral par la falaise qui le domine et orienté Sud-Ouest, il bénéficie d’un microclimat et d’une température clémente, même en plein hiver.­
À la fin des années 1970, la Ville de Marseille décide de restaurer un accès à la mer pour la population du Nord de Marseille qui en était privée depuis la création du port de l’Estaque.
Dans un premier temps, elle sécurise et aménage la pinède existant dans la partie haute de l’anse de Corbières. Puis, entre 1988 et 1991, la Ville crée une plage de galets (dite “ du Fortin ”), deux plages de sable (la plage de la Batterie et la plage de la Lave) ainsi qu'une base nautique, en récupérant une partie de l’ancien Port Chagnaud, à l’abri de la digue.
Parallèlement, la Direction des Parcs et Jardins réalise un jardin mêlant flore autochtone (garrigue, pins d’Alep, figuiers, lentisques, lavandes, tamaris…), méditerranéenne (pins pignons, arbres de Judée, lauriers roses, eucalyptus…) et même subtropicale (agaves, bougainvillées, filao), grâce au microclimat généré par la falaise.
L’aménagement général traduit une volonté évidente de préserver le caractère “ naturel ” du site. Les cheminements épousent le relief et des terrasses permettent au jardin de s’adapter aux forts dénivelés du site.
Parallèlement, les éléments architecturaux marquants sont intégrés à la végétation. Le fortin, construit en 1861, le viaduc supportant la voie ferrée, l’entrée du tunnel du Rove et la digue structurent le paysage et témoignent de l’histoire et des activités industrielles et portuaires de l’Estaque.

Parc du 26ème centenaire : Un parc urbain en plein coeur de Marseille

Situé en plein cœur de Marseille, le Parc du 26e centenaire s’étend sur 10,5 hectares. Il a été aménagé sur le site de l'ancienne gare du Prado.
Lorsqu’en 1998, la Ville de Marseille achète le terrain à la SNCF, il y a longtemps que la gare ne sert plus qu’à la formation des trains transportant les ordures ménagères vers la décharge d’Entressen.
Pour la municipalité, la création du parc est alors un moyen de restaurer un tissu urbain "déchiré" par un site industriel à l’abandon.
De plus, la municipalité souhaite, grâce à cet espace vert de détente et de passage, recréer le lien qui existait entre les trois quartiers bordant la gare.
Les travaux ont commencé à l'automne 1999. Le parc a été inauguré le 23 juin 2001.
De conception très contemporaine, le parc s’inscrit cependant dans la mémoire commune, faisant référence aux vingt-six siècles d’histoire de la Ville. Certains vestiges conservés de la gare sont les témoins d’un passé encore vivant dans le souvenir de nombreux Marseillais.
L’eau y est omniprésente et fait écho à "l’Arbre de l’Espérance" qui se dresse à l’entrée principale. Les jets d'eau ont été conçus comme des fontaines ornementales. Il ne s'agit donc pas d'aires de jeux (risques pour les enfants).
Quatre jardins thématiques symbolisent la mixité culturelle de la population et l’ouverture de Marseille sur le monde :
- le Jardin provençal, structuré en terrasses
- le Jardin oriental, de style arabo-andalou
- le Jardin africain, animé de dunes
- le Jardin asiatique rappelant les jardins japonais
Les plantes y sont disposées en fonction de leur forme et de leur capacité à illustrer ou à évoquer le style souhaité. Il ne s’agit pas de jardins botaniques, au sens scientifique du terme, car les plantes ne sont pas sélectionnées en fonction de leur véritable aire d’origine.
En effet, les Marseillais, grâce à leur grand port, ont toujours été en relation avec la Méditerranée, mais aussi l’Afrique, le Moyen et l’Extrême Orient. Ainsi, différentes espèces végétales ont réussi à s’acclimater à Marseille.
Ce parc a obtenu, en 2005, le label "Jardin remarquable" du ministère de la Culture.

Jardin du Pharo

Le Jardin du Pharo ou Émile-Duclaux, entoure le Palais du Pharo.
D'une superficie de 5,7 hectares, il offre une vue imprenable sur le Vieux-Port et la côte Nord de Marseille, le Mucem et le ballet des ferries quittant le port. Une véritable invitation au voyage...

Jardin du Bois Sacré

C'est en gravissant l’escalier situé en haut du Boulevard André Aune que le promeneur peut découvrir - en plein cœur de Marseille - un espace naturel inattendu et pittoresque.
Le parc de 1,1 hectare s’étend sur le flanc de la colline de Notre Dame de la Garde.­
De tous temps, cet endroit fût considéré comme un lieu sacré, donnant d’ailleurs son nom au jardin. A partir du Moyen-Age, pèlerinages et processions se succèdent. Les pèlerins manifestent une dévotion à la "Bonne Mère", dont le rayonnement dépasse largement le cadre marseillais. Le succès est tel que l’on commence l’édification de la basilique actuelle en 1853, sur des plans d’Henri Espérandieu.
Dès 1911, apparaissent sur le versant Nord, les premiers signes de verdissement de cette colline jusqu'alors dépouillée. Ces plantations, essentiellement constituées de pins d'Alep, ont été complétées de cyprès, chênes verts et cèdres.
Les essences plantées à l'origine sont à présent accompagnées d'oliviers. Ainsi des centaines de sujets sont venus renforcer et pérenniser l’œuvre entreprise au début de ce siècle.
Le versant Sud de la colline a également reverdi ces dernières années. Des aménagements, effectués de part et d'autre de l'avenue du Bois Sacré, ont doté cet espace de pelouses, d'un cheminement piétonnier dans la pinède, de jeux de boules, de terrains de sport et d'une aire de jeu pour enfants.

Jardin de la Colline Puget : le plus ancien jardin public de Marseille.

En 1801, le préfet Charles Delacroix imagine de prolonger la nouvelle promenade créée sur l'emplacement des remparts sud de la ville (l'actuel cours Pierre Puget) par l'aménagement de la colline située en surplomb. ­
Soumis à de nombreux aléas politiques et financiers, les travaux, réalisés par les Ateliers de Charité, s’échelonnent sur plus de cinquante ans.
A l’époque, les problèmes dus à la topographie (transport de terre à dos d’âne, difficultés d’arrosage, écroulements répétitifs…) ralentissent fortement les travaux.
Les derniers agrandissements datent du Second Empire. La municipalité Honnorat apporte un soin tout particulier à l'embellissement du jardin et adopte les plans de l'architecte-paysagiste Varre.
Le jardin de la Colline prend diverses appellations au cours des années pour devenir, en 1872, le jardin de la Colline Puget.
En 1878, la mise en place du buste de Pierre Puget au sommet de la colonne vient entériner cette décision.
L'aménagement central de ce jardin d'une surface de 1,3 hectare, au fort dénivelé, offre un espace ludique pour les enfants et propice au repos des adultes.